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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-06-30 | |
Trente-six vues du Mont Fuji (Fugaku sanjûrokkei) Sous la vague au large de Kanagawa (« la grande vague ») (Kanagawa oki namiura), 1830-32, Impression polychrome (nishiki-e), format ôban, Editeur : Eijudô, Signature : Hokusai aratame Iitsu hitsu, Legs Raymond Koechlin, 1932, EO 3285 © musée Guimet / Thierry Ollivier
Le musée Guimet organise la première rétrospective de l’intégralité de son fonds Hokusai, après l’entrée dans ses collections d’oeuvres majeures. A travers des découvertes récentes, un nouveau regard sur l’oeuvre d’un des maîtres de l’estampe japonaise est proposé au public, en hommage à un grand donateur : Norbert Lagane. Exposition organisée avec le mécénat exclusif du Crédit Agricole. En partenariat média avec Le Monde 2, Métrobus, Métro, Arte, France musique, Evene.fr. En partenariat avec Thalys. Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 150ème anniversaire des relations diplomatiques entre le France et le Japon. Katsushika Hokusai (1760-1849) a réalisé des milliers de peintures, de dessins, d’estampes, de livres illustrés et de manuels didactiques destinés aux peintres ou aux artisans. Le fonds d’art graphique du musée Guimet conserve aujourd’hui environ 130 oeuvres attribuées à Hokusai. Les estampes polychromes aussi célèbres que les Trente-six Vues du Mont Fuji, y côtoient des dessins préparatoires, des croquis et quelques peintures qui éclairent un autre versant de l’activité créatrice de ce peintre. L’influence d’Hokusai (1760-1849), illustre dans le domaine du paysage, dépassa largement le domaine de l’estampe japonaise –Ukiyo-e-, puisqu’il inspira les collectionneurs et peintres européens tels que Degas, Van Gogh, Gauguin, Monet, etc., (ce dernier possédait une très riche collection d’estampes), donnant naissance au « japonisme ». Ce mouvement permit aux collectionneurs de découvrir des oeuvres peu communes et de développer ainsi une voie nouvelle de l’histoire de l’art japonais. La possibilité de mieux cerner certaines données, permit d’aborder sous un angle nouveau, la question de l’histoire de la constitution de ces collections, ouvrant sur des découvertes essentielles. Pourtant, en dépit de la renommée que connut le maître en Europe-principalement en France- depuis la fin du XIXe siècle, aucune exposition ne lui fut jamais consacrée au musée Guimet. Une exceptionnelle donation permit en 2001, l’entrée dans les collections du musée d’une peinture inédite d’Hokusai : le Dragon parmi les nuages, kakemono issu de la donation Norbert Lagane, s’avérant former une paire avec un rouleau du musée Ota de Tokyo, le Tigre sous la pluie. Deux ventes de la collection Huguette Berès organisées à Paris en 2002 puis 2003 à l’occasion de sa succession, donnèrent également l’opportunité au musée d’acquérir un ensemble de dessins préparatoires et un très rare tirage du Mont Fuji en bleu. En marge de ces découvertes, la campagne de restauration des oeuvres entreprise en 2006, aboutit à des analyses scientifiques sur la nature des papiers et des pigments employés. Cela imposait de présenter enfin au public la totalité du fonds Hokusai. A ces tirages célèbres de paysages, viendront se superposer de belles jeunes femmes et des estampes à connotations érotiques (shun-ga, images de printemps). La femme a d’ailleurs, depuis l’origine des estampes Ukiyo-e, constitué l’un des thèmes de prédilection des dessinateurs, rencontrant la faveur du public. Des oeuvres bien moins connues (pour n’avoir jamais été publiées), ou inédites pour certaines peintures, viennent compléter cet ensemble. Très peu reconnus au Japon, victimes de la censure, ces artistes produisaient un art considéré comme léger et populaire, par les élites de l’époque. Perpétuellement insatisfait et d’une curiosité toujours en alerte, il s’intéressa à tous les mouvements picturaux sans jamais se fixer à aucun d’entre eux. Sa vie est une quête touchante de la perfection, se composant de six grandes périodes dans un parcours retracé dans le circuit de visite. Katsushika Hokusai, peintre et dessinateur, grand théoricien, a su garder et même développer un art très personnel dont la richesse et l’ampleur ont parfois fait naître la sensation d’avoir affaire à plusieurs artistes. Allant jusqu’à signer ses travaux, à partir de 1800, par la formule Gakyōjin, « le vieil homme fou de peinture », son oeuvre exprime l’éternité d’un temps transcendé. Cette rétrospective permet de dresser le portrait d’un artiste considéré malgré lui, comme le plus occidental de son temps et de mettre en lumière sa profonde humanité… Trente-six vues du Mont Fuji ( Fugaku sanjûrokkei) Vent frais par matin clair ( Gaifû kaisei), 1830-32, Impression polychrome (nishiki-e), format ôban, Editeur : Eijudô, Signature : Hokusai aratame Iitsu hitsu, Legs Charles Jacquin, 1938, AA 380 © musée Guimet / Thierry Ollivier Hokusaï, le Gakyojin « vieil homme fou de dessin » Katsushika Hokusai (1760-1849), fût sans doute le plus célèbre des peintres et dessinateur japonais de sa génération, le plus extraordinaire, et celui dont la renommée a le plus rapidement franchi les mers. Artiste polyvalent et complet, spécialiste de l’Ukiyo-e s’étant aussi réalisé dans l’écriture, son nom est depuis longtemps populaire en Europe et sa vie, une quête touchante de la perfection se composant de six grandes périodes, parcours que retrace le fil de l’exposition. Par la variété de ses aptitudes, par son esprit d’observation, par l’élégance de son dessin, par son sens profond de l’expression physionomique et du geste, par sa verve humoristique, par la largeur vraiment humaine de ses vues, même par certaines qualités littéraires qu’il apporte à la composition de ses sujets, Hokusai est certainement l’artiste oriental qui s’accorde le mieux avec le goût occidental. Il a les facultés générales, les moyens techniques qui font les grands maîtres, sans distinction de temps ni de pays. Tout, dans son style, est original, hardi, caractéristique; son coup de pinceau est mordant, rapide et net, d’une liberté et d’une virtuosité incomparables. Son intuition du geste, de la physionomie, du mouvement, chez l’homme et l’animal, est absolument étonnante. De même sa connaissance de la plante. En tant que peintre, Hokusai se distingue par un coloris essentiellement personnel et par une incroyable liberté de main. Ses études à l’aquarelle, soutenues de légers rehauts d’encre de Chine, défient toute comparaison pour l’éclat et la fraîcheur du premier jet. Il a des associations de rouges feu, de jaunes citron et de bleus qui ne sont qu’à lui. Ses oeuvres originales, également recherchées par le Japon, l’Amérique et l’Europe, sont fort rares. Comme dessinateur d’illustrations, il tient véritablement du prodige, aussi bien par l’invention que par la fécondité. Il s’élève, par la profondeur du sentiment, par ce don général qui lui permet d’aborder avec une égale puissance, le comique et le dramatique. Artiste du peuple, il est mort presque ignoré, sinon méprisé de la classe aristocratique. La vogue énorme de son talent dans la classe populaire ne s’est guère étendue au delà des lettrés et des dilettantes de la petite bourgeoisie. La foule de ses admirateurs se recrutait principalement parmi les marchands, les artisans, les courtisanes et les habitués des maisons de thé de Edo (= Tokyo). Si son influence resta quasi nulle sur les hautes écoles d’art de Kyoto, sur les nobles et le monde de la cour; elle fut, au contraire, décisive, sur l’évolution de l’école dite vulgaire et sur les destinées des arts secondaires, tels que l’imagerie en couleurs et la décoration des objets usuels. Aujourd’hui, le Japon en procède plus ou moins directement. Hokusai marque la dernière étape de l’art national Nippon avant l’invasion des modes et des idées européennes. Tour des chutes d’eau des différentes provinces (shokoku taki meguri) La cascade de Kirifuri sur le Mont Kurokami dans la province de Shimotsuke (Shimotsuke Kurokamiyama Kirifuri no taki), 1833, Impression polychrome (nishiki-e), format ôban, Editeur : Eijudô, Signature : zen Hokusai Iitsu hitsu, Donation Norbert Lagane, 2001, MA 12179 © musée Guimet / Thierry Ollivier Informations pratiques: Musée Guimet, 6 place d’Iéna - Paris 16e. Horaires : Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10 h 00 à 18 h 00. Tarif : Entrée exposition seule 7 € (plein tarif) ; 5 € (tarif réduit) Billet jumelé (musée+ exposition) : 8,50 € (plein tarif) ; 6 € (tarif réduit) à partir du 1er juillet 2008 Accès métro : Iéna, Boissière / RER C : Pont de l’Alma / Bus : 22, 30, 32, 63, 82. *** Source Internet et site à consulter : Musée Guimet |
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